
Pour la reprise de l'activité agricole. Des permissions de vingt-et-un jours seront accordées aux fermiers, métayers, et ouvriers agricoles ainsi qu'aux entrepreneurs et mécaniciens de battage.
Les Français menacent Sarrebrück - De notre correspondant particulier. Une nouvelle journée satisfaisante à tous les points de vue. En Pologne d'abord, les Allemands enragent, piétinent, s'enlisent avec leurs chars dans les premiers bourbiers d'automne. Les Polonais se montrent une fois de plus parmi les premiers soldats du monde. En outre, ils sont sobres: une soupe, des raves et des choux bouillis,de temps en temps un morceau de lard, et ils sont contents. Quant au front français, c'est une autre histoire! Là, les Allemands n'avancent pas, ils reculent; ils n'attaquent pas, ils répondent aux coups qu'on leur donne. Ce fut d'abord, comme on le sait, la semaine dernière, la prise de la forêt de la Warndt; ce fut ensuite le mouvement en avant de nos troupes sur un front de 20km; et enfin, avant-hier, ce fut l'attaque ennemi près de Sierck qui fut brisée net. Et l'on peut dire, on a le droit, aujourd'hui, d'annoncer bien haut qu'on se bat depuis une longue semaine, non plus en territoire français comme autrefois, mais en territoire sarrois. On a l'impression que le plan d'Hitler est mis en échec.
Sanatorium pour enfants, asiles d'aliénés... l'aviation allemande choisit ses objectifs. Les aviateurs allemands volent très bas impunément et poursuivent à la mitrailleuse les civils qui ont échappé à leurs bombes.
Un vapeur belge a été coulé. On ignore encore s'il s'agit d'un torpillage ou de l'explosion d'une mine.

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