Samedi 25 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

A la Chambre - M. Daladier ayant annoncé son intention de reconaître le gouvernement du Général Franco et posé la question de confiance obtient une majorité de 323 voix contre 261. Le Président du Conseil, dans un clair et magnifique discours, avait repliqué aux interpellateurs et situé la question sur son véritable plan: l'intérêt français.

Pendant ce temps, en Espagne, la mission de M. Léon Bérard a abouti à un accord. Les termes ne sont pas encore connus et du reste "il y a encore des points et des virgules à mettre", mais le principe est acquis. Ici aussi, la solidarité franco-anglaise a joué entierement.

Création d'un Haut-Comité de la population. Il aura pour mission de coordonner un programme d'ensemble pour remédier à la dépopulation.

L'odieux "kidnapper" d'un enfant de 5 ans a été électrocuté hier en Floride. Il avait prétendu que l'enfant était mort accidentellement étouffé dans la couverture dont il l'avait enveloppé pour qu'il ne prenne pas froid!!

En Bref - A Dantzig, on proteste contre les nazis - Les dernières volontés de Pie XI: un testament d'une noble et émouvante simplicitéoù abondent les témoignages de gratitude - La Hongrie adhère au pacte "anti-Komintern"

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Musique

Aujourd'hui, vous pourrez ecouter une nouvelle chanson de la chanteuse Léo Marjane. Il s'agit d'une reprise de "Heaven can wait", une jolie chanson américaine que la charmante vedette chante en français pour nous sous le titre "C'était trop beau".

Jeudi 23 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

M. Léon Bérard aura, cet après-midi, à Burgos, une nouvelle entrevue avec le Général Jordana. Je compte, déclare-t-il, que, vendredi soir, les conversations seront terminées. Il se peut même que nos entretiens soient sanctionnés par quelque accord.

Un voyage auquel la diplomatie française accorde une grande importance: c'est aujourd'hui que le Comte Ciano partira pour Varsovie où il sera l'hôte pendant trois jours du gouvernement polonais.

M. Daladier parle aux Américains. Nous cherchons la Paix, dit-il, nous voulons la Paix mais nous ne pouvons admettre la Paix que dans l'honneur... C'est pourquoi nous sommes obligés de rester vigilants et de nous mettre en mesure de résister à tous les assauts... Car la France ne cédera jamais ni à la menace de la force, ni au chantage de la ruse.

En Bref - M. Queuille préside la séance solennelle de distribution des récompenses de l'Académie d'Agriculture - L'aviation allemande est-elle si puissante qu'elle puisse s'attaquer aux Etats-Unis? - Les préparatifs du Conclave.

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Actualités filmées

Pour les lecteurs de ce blog qui sont anglophones, voici les Actualités de la British Pathé pour cette semaine, que l'on peut voir ici.

Mercredi 22 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

M. Paul Reynaud, Ministre des Finances, dénonce les fausses verités et les faux slogans. M. Saint rend compte à M. Bonnet, Ministre des Affaires étrangères, des premiers résultats de la mission de M. Bérard à Burgos. M. Serrano Suner, beau-père du général Franco et actuel Ministre de l'Intérieur du gouvernement nationaliste, serait nommé prochainement Président du Conseil du gouvernement de Burgos.

La grande detresse du commerce de détail fait, au Sénat, l'objet d'une interpellation de M. Victor Constant. Le débat se termine par un vote à mains levées d'un ordre du jour de confiance.

La deuxième journée de débats sur la défense aux Communes. M. Chamberlain ne compte plus sur la Société des Nations pour assurer la securité de l'Angleterre. Il croit, en outre, que le moment n'est pas venu encore de songer à organiser une conférence du désarmement.

Les Etats-Unis contre les dictatures: Contre l'Axe Rome-Berlin-Tokio qui menace le monde, le sénateur Pittmann se prononce pour une politique de fermeté. Les Etats-Unis doivent être prêts déclare à son tour M. Johnson, sous-secrétaire d'Etat à la Guerre.

En Bref - Au tirage de la Loterie Nationale, le N°781.360 gagne cinq millions - Fiasco complet des Italiens en Ethiopie! - Le Conclave pour l'élection du nouveau Pape commencera le 1er mars -

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Mode

Chemise de nuit et combinaison en mousseline rose avec applications de satin, garnies d'Alençon grège de Dognin S. A. - Parure en mousseline noire .

Mardi 21 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

Un grand débat s'est ouvert aux Communes sur le financement de la Défense Nationale. Sir John Simon a fait, au cours de la première séance, une résumé de la réorganisation des trois services armés:

-Marine: le personnel navigant a été augmenté de 32.000 hommes depuis cinq ans;

-Armée: 77.000 engagés cette année, au lieu de 45.000 l'année dernière;

-Air: appareils ultra-modernes et recrues de grande qualité.

Toujours en Angleterre, libéraux et travaillistes demandent des précisions sur l'augmentation anormale des effectifs italiens en Libye.

Le Général Franco a préparé la liste des membres de son futur ministère. Dans son choix, il n'a pas voulu se laisser influencer par "certains pays qui croient avoir des droits sur lui". Le Généralissime a été uniquement préoccupé de la grandeur de l'Espagne.

En Bref - Weidmann, le bandit aux six crimes et ses complices comparaîtront le 10 mars devant les Assises de Seine-et-Oise - Le Cardinal Baudrillard est arrivé à Rome pour prendre part au Conclave - M. Albert Lebrun préside le déjeuner du syndicat de la presse militaire - Paris reprend ses relations diplomatiques avec l'Iran

Vendredi 17 février 1939

Jeudi 16 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

M. Léon Berard partira pour Burgos probablement demain soir chargé par M. Bonnet d'une importante mission diplomatique. Le sénateur des Basses-Pyrénées espère voir le Général Franco.

Les crises ministérielles à l'étranger. En Hongrie M. de Imrédy démissionne pour des raisons qui restent encore assez confuses. En Belgique, M. Pierlot espère arriver bientôt... peut-être... "à pouvoir tirer un pronostic". M. Jaspar est mort!

L'Angleterre fait un effort énorme pour financer son armement. Les Etats-Unis vont porter à 5.500 le nombre de leurs avions militaires.

Le Dr. Goebbels vitupère contre les mécontents. Il y a donc des mécontents en Allemagne?...

L'ex-émir Abd El Krim demande l'admission de ses deux fils à Saint-Cyr.

Mercredi 15 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

Dans la Cité vaticane en deuil, les funérailles de Pie XI. Après la célébration du troisième service funèbre, la dépouille du Souverain Pontife a été mise en bière, puis l'inhumation a eu lieu dans la Crypte vaticane avec un impressionant et magnifique cérémonial.

A la Chambre, suite de la discussion des interpellations sur la politique agricole du gouvernement. Différents orateurs réclament une aide plus efficace à nos populations rurales. Une excellente intervention de M. Robert de Grandmaison.

Les événements d'Espagne - Des milliers de miliciens regagnent les rangs nationalistes. Le gouvernement suisse transforme en légation sa représentation à Burgos. En France, le Conseil des Ministres charge M. Léon Berard de poursuivre sa mission en Espagne. Aucune décision concernant une reconnaissance "de jure" du gouvernement nationaliste.

A Hambourg a eu lieu le lancement du "Bismark", premier cuirassé de 35.000 tonnes allemand en présence de 50.000 personnes. Le chancelier Hitler prononce à cette occasion l'éloge du Chancelier de Fer "précurseur du IIIème Reich".

Lundi 13 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

L'inhumation de Pie XI aura lieu demain à la Basilique Vaticane à la tombée de la nuit. L'ouverture du conclave sera fixée probablement au 1er Mars. Le dernier hommage au Pape: émus et attristés, 200.000 fidèles ont pieusement défilé, pendant toute la journée d'hier, devant le lit de parade du Souverain Pontifedressé au centre de la Basiliquie Saint-Pierre.

En Espagne, la bataille continue!... Les Nationaux bombardent Madrid. L'Ambassade de France a ses carreaux cassés!

Au Congrès de la Fédération de Seine-et-Oise de l'Alliance Démocratique, M. Flandin examine la situation politique générale au début de l'année 1939. Selon lui, la situation est bien meilleure que celle de l'an dernier à la même époque. Nous devons ignorer les revendications territoriales de l'Italie, qui n'ont aucun fondements.

M. Henry Lemery, sénateur de la Martinique et ancien Ministre, se prononce contre les 40h, l'ingérence syndicaliste, l'omnipotence de la C.G.T. et il réclame une reforme politique et la representation proportionelle "parce-que c'est la réforme qui, à l'heure actuelle, a le plus de chances d'aboutir".

En Bref - En Belgique, M. Jaspar est chargé de former un nouveau cabinet - M. Louis Marin énumère les raisons que nous avons d'être forts et de rester vigilants - Une bagarre éclate à Paris à la sortie de la messe de la Madeleine; le sculpteur Maxime Réal del Sarte est blessé.

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Mode

Mlle Denise Lacombe.

Dimanche 12 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

La mort de Pie XI - Ce matin la foule commencera à défiler devant le corps du Pape dans la Chapelle Saint-Pierre. Mitre en tête, les mains gantées de fil rouge, le corps recouvert de la dalmatique et du pallium, le Souverain Pontife repose maintenant sous le grand catafalque funèbre, entre une double rangée de Gardes-Nobles, de Pénitenciers, et d'Aumoniers Pontificaux. Autour de lui, des milliers de cierges brulent. Ca et là des ombres passent... une cuirasse brille... un grand silence religieux emplit la nef. Dehors, la nuit tombe doucement sur la Ville Eternelle. Qui succèdera à Pie XI? La presse italienne a déjà commencé le jeu des prévisions.

La Guerre d'Espagne - L'armée nationaliste procedera aujourd'hui à l'occupation des dernières villes catalanes. 200 nouveaux blessés graves ont été évacués hier en France. Mais 30.000 hommes massés à la frontière attendent encore ern plein air qu'on statue sur leur sort. L'Italie restera en Espagne tant que la politique française n'aura pas précisé ses directives.

En Bref - Lorient a fait d'émouvantes obsèques aux victimes du "Bison" - La France et l'Angleterre doivent opposer un "non" catégorique aux revendications coloniales de certaines puissances étrangères - L'occupation de l'île d'Haiman par le Japon: Paris et Londres vont demander des explications à Tokio.

Samedi 11 février 1939

Ambrogio Damiano Achille Ratti naquit le 31 mai 1857 à Desio, en Italie. Il fut élu Pape sous le nom de Pie XI le 6 février 1922, et le resta jusqu'à sa mort hier matin. Il doit son importance à la fermeté avec laquelle il a condamné officiellement les fondements idéologiques du communisme puis du racisme nazi dans deux encycliques en 1923 et 1937. C'est pourquoi L'Humanité ne laisse qu'une petite place de sa Une à ce triste evenement. A l'issue du conclave, on connaitra bientôt le nom du nouveau Pape.

Vendredi 10 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

Les Nationaux sont au Perthus à la frontière française. Une partie de l'armée républicaine en déroute a réussi à se réfugier en France avec armes et bagages: 75 canons, 900 camions et 10.000 hommes, tel est le bilan de la journée d'hier. Par contre, grâce à leur offensive foudroyante les Nationaux auraient réussi à encercler 35.000 hommes des troupes gouvernementales. Seconde victoire de Franco, l'occupation de la plus grande partie de Minorque. Barcelone a retrouvé sa vie normale: du pain, du lait, des gateaux.

La Chambre aborde pour la 3ème fois la propriété commerciale. M. Gaston Moreau, député de Baugeé, combat les propositions de la Commission du Commerce. L'après-midi est consacré aux interpellations sur la politique agricole.

3 morts, 15 disparus. Tel est officiellement le bilan de la collision entre le "Bison" et le "Georges Leygues". Ce pendant, M. Campinchi a fait un exposé très rassurant devant la Commission sénatoriale de la Défense Nationale: "Notre Marine est prête!"

Crise ministérielle en Belgique. La cabinet Spaak est démissionnaire. Le roi commencera ce matin ses consultations, en vue de résoudre la crise. M. Spaak était le Premier Ministre belge depuis le 15 mai 1938.

Le Pape a eu une nouvelle crise d'asthme cardiaque et son état inspire les plus vives inquiétudes à son entourage. Pie XI, qui a repris connaissance, se repose actuellement.

Jeudi 9 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

La Guerre d'Espagne - Rejetées par l'avance nationaliste, les troupes républicaines se precipitent à la frontière. Depuis 24h, 8.000 hommes et 200 wagons de materiel de guerre sont passés en France. On attend d'un moment à l'autre le gros des fuyards soit 30.000 hommes environ.

M. Léon Bérard a rendu compte au Quai d'Orsay de sa mission en Espagne nationaliste dont l'objet essentiel portait sur le problème des refugiés et des prisonniers politiques. Acceuil très cordial, première prise de contact excessivement satisfaisante à tous les points de vue.

Le Sénat vote le collectif de février. La question de la titularisation des auxiliaires est détachée du collectif et fera l'objet d'un projet de loi spécial.

Au large de Penmarch, le croiseur "Georges Leygues" est entré en collision avec le contre-torpilleur "Bison". Outre de gros dégâts matériels, trois quartiers-maîtres du "Bison" ont été tués et neuf hommes d'équipages ont disparu.

Mercredi 8 février 1939

Le Petit Courrier écrit:

Au Sénat, M. Georges Bonnet répondant aux interpellateurs définit les grandes lignes de la politique étrangère française: L'Empire, Nous entendons tout d'abord, dit-il, sauvegarder notre territoire et notre empire. Ce que le sang et le travail des Français ont édifié, le courage des Français saura le défendre. Nous avons reçu de nos devanciers un héritage, nous entendons le transmettre intact à nos descendants - L'Allemagne, Il n'y a pas un Français qui ne souhaite de tout son coeur et de toute sa raison, une bonne entente avec l'Allemagne - L'Italie, La France n'acceptera jamais de ceder un pouce de son territoire à l'Italie - L'Espagne, Nous ne pourrons admettrequ'aucun état étranger vint à menacer l'integrité de l'Espagne et, à travers elle, la sécurité de la France.

La journée de mardi a été plus calme à la frontière espagnole. L'entrée en France de 32 pièces d'artillerie, l'arrivée d'un millier de volontaires internationaux et d'une colonne de camionschargés d'or et d'argent ont été les seuls faits saillants de la journée.

Samedi 4 février 1939

Le Matin:

Le Petit Courrier écrit:

A la Chambre - Fin de la discussion des projets d'amnisties. Tour à tour, socialistes et communistes se sont efforcs de plaider en faveur des grevistes du 30 novembre et de minimiser la gravité des délits retenus. M. Marchandeau, ministre de la Justice dans un energique et sobre dicours remet toutes choses au point.

La fin de la Guerre d'Espagne - Tandis que les troupes nationalistes accentuent partout une poussée desormais irrésistible, les gouvernementaux s'efforcent de se retirer en bon ordre. Les trésors des musées sont evacués en France. A Barcelone, on arrête les responsables des sanglantes séries d'executions.

M. Léon Berard, arrivé à Hendaye a aussitôt gagné Burgos en automobile. L'envoyé extraordinaire de la France, y reglera diverses questions urgentes, avec les autorités nationalistes.

Est-ce un démenti? le Président Roosevelt déclare que les paroles qu'on lui a prêtées sont contraires à la réalité. Il n'a pas, toutefois, contesté que les Etats-Unis sympathisent avec les efforts faits pour maintenir l'indépendance de toutes les nations. Mais ces déclarations n'ont-elles pas été provoquées par le tolle suscité hier en Allemagne et en Italie? A lire la presse de ces deux pays on pourrait le croire.

Vendredi 3 février 1939

La Une de L'Humanité d'aujourd'hui:

Le Petit Courrier écrit:

M. Deibler, l'exécuteir des hautes oeuvres, est mort subitement dans un escalier du métro. Il devait venir à Rennes, dans l'après-midi même de sa mort, pour procéder, vendredi matin, à l'exécution de Pillorge, condamné à mort par les Assises d'Ille-et-Vilaine.

Une séance orageuse à la Chambre belge. Elle est provoquée indirectement par la nomination, à l'Académie royale flamande de Médecine, du Dr Martens, condamné à mort pour trahison pendant la guerre.

La Chambre a renvoyé à la Commission le projet gouvernemental concernant la retraire des vieux. Elle a ensuite commencé la discussion des interpellations sur la politique agricole.

En Bref - Le Reich fait connaître à l'Angleterre son intention d'augmentater ses forces navales - Les Soviets rompent les relations diplomatiques avec la Hongrie - Les souverains du Danemark sont en France - L'avance nationaliste se poursuit sur tout le front catalan.

Jeudi 2 février 1939

La Une du Matin d'aujourd'hui:

Le Petit Courrier écrit:

En face de l'exode espagnol - MM. Sarraut et Rucart ont pris de nouvelles mesures de sécurité. La Croix-Rouge a reçu l'ordre de mettre ses infirmières à la disposition des autorités militaires des Pyrénées-Orientales. Les miliciens, sévèrement gardés par des gardes mobiles, seront internés dans des camps de concentration. Trente-huit mille refugiés ont jusqu'à présent quitté les Pyrénées-Orientales pour l'intérieur.

Les Etats-Unis fourniraient au besoin des armes à la France et à l'Angleterre "à conditionqu'elles soient payées comptant". Tel est le sens des importantes déclarations faites devant la Commission de l'Armée du Sénat, par le Président Roosevelt, qui s'est montré, en outre, fermement résolu à faire tout ce qui sera en son pouvoir pour soutenir les démocraties en Europe.

La France doit intensifier sa propagande à l'exterieur. A cet effet, la Commission des Affaires étrangères de la Chambre envisage la création d'un vaste organisme qui serait chargé de centraliser tous les efforts et de regrouper les services techniques.

Mercredi 1er février 1939

La Une de l'Humanité d'aujourd'hui:

Le Petit Courrier écrit:

MM. Albert Sarraut, Ministre de l'Intérieur et Marc Rucart, Ministre de la Santé publique ont visité les différents centres d'accueil de la région de Perpignan. Leur premier soin, devant le spectacle navrant qui s'offrait à leurs vues, a été de renforcer l'oganisation du service sanitaire dans les Pyrénées-Orientales afin de protéger, à la fois, contre le danger des épidémies, la population française et les réfugiés espagnols eux-mêmes.

M. Chamberlain rend compte aux Communes de son voyage à Rome. L'Italie, dit-il, désire la paix; l'axe Berlin-Rome est un point essentiel de la politique etrangère italienne; la grande barrière entre la France et l'Italie est la question espagnole et tant que la guerre civile ne sera pas terminée, des négociations entre les 2 pays seraient probablement sans résultats; enfin, M. Mussolini n'est pas hostile en principe au désarmement.

La retraite des vieux. M. Pomaret substituerait son projet à celui de M. Ramadier. L'application du nouveau texte serait subordonnée à la refonte du régime des Assurances Sociales.