
Le Petit Courrier écrit:
Drapeaux déployés et musique en tête, les Nationaux sont entrés à Barcelone. Pour ne donner aucun pretexte à des réprésailles, les Gouvernementaux avaient abandonné la ville sans combattre. L'armée républicaine, restée intacte, se concentrerait sur de nouvelles positions au nord de la capitale catalane.
La Chambre en a terminé avec le grand débat sur la politique extérieure. L'ensemble de l'ordre du jour de M. Chichery, sur lequel M. Daladier avait posé la question de confiance, a été adopté par 374 voix contre 228. M. Georges Bonnet avait auparavant répondu aux interpellateurs et défini la politique du Gouvernement: L'Angleterre, l'amitié franco-britannique, a-t-il dit, est la pierre angulaire de la politique française. Nos deux démocraties ont le même désir de paix; mais elles entendent conserver intact leur patrimoine - L'Italie, La France est sans reproche. Elle ne tolèrera pas qu'on touche à l'Empire édifié par le sang et le labeur de ses enfants - L'Allemagne, La France cherche à améliorer ses relations avec l'Allemagne. Une guerre serait un malheur pour les deux nations - L'Espagne, Dans la question espagnole, la France maintiendra la politique de non-intervention. Cependant, elle attache une importance capitale à ce qu'aucune atteinte ne soit portée à l'indépendance de l'Espagne.
La France est bafouée publiquement à Rome. Du haut du balcon de son Palais de Venise, M. Mussolini, triomphant, prononce des paroles équivoques et chargées de menace pour la France. Ses partisans fanatisés répondent: "A Paris!"
En Bref - Les rivières baissent mais la neige tombe et la température s'est refroidie - Demain, la première réunion de Reichstag Grand-Allemand pour l'année 1939 - Au Chili, 15.000 personnes ont trouvé la mort au cours du tremblement de terre de la nuit dernière - Les auteurs du cambriolagedu Séminaire de St-Sulpice étaient des Italiens, trois d'entre eux viennent d'être arrêtés - M. Albert Lebrun préside le bal de l'Ecole des mines.
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