La mise à l'eau du Richelieu et la mise sur cale du Clémenceau sont les symboles de notre unité retrouvée devant les périls de l'heure, a déclaré à Brest le Ministre de la Marine. Cette cérémonie, a dit M. Campinchi, est le symbole de notre volonté de conserver sur la mer le rang qui revient au deuxième empire du monde, symbole de la force de la France.Le débat de la politique extérieure. La Chambre a entendu un grand discours de P.-E. Flandin. L'ancien Président du Conseil, après avoir souligné la décadence de la S.D.N., et reproché leur bellicisme aux adversaires des accords de Munich, affirme que la France doit rester maitresse de ses décisions et renforcer sa collaboration avec l'Angleterre; puis il fit le procès des interventionnistes. "Nous devons faire et nous saurons faire notre destin" affirme M. Jeanneney, qui en reprenant pour la septième fois possession du fauteuil présidentiel au Luxembourg a prononcé un discours d'une grande portée politique.
Pour finir, le Figaro signale que les nationalistes de Franco seraient parvenus à 50 kilomètres de Barcelone sur le front de Catalogne.
Musique
Aujourd'hui, souvenons-nous d'une chanson que le grand Bérard chanta il y a tout juste 20 ans, en 1919. Nous venions à peine de vaincre dans la plus terrible de toutes les guerres que connut l'humanité, et le grand chanteur n'hésita pas à proclamer que le vainqueur était le Poilu de France. Il serait bon de rappeler à nos voisins allemands et italiens "Qui a gagné la guerre"
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