
"Mes revendications ont toujours été un minimum" déclare Hitler, dans une harangue embarrassée, où il fait l'apologie de la force, où il loue la magnanimité de l'Allemagne en présence des provocations polonaises. Dans une atmosphère grave et silencieuse, il réclame des colonies, évoque la réunion d'une conférence qui ne pourrait être convoquée alors que la guerre se poursuit, puis termine par la menace: "Il n'y a plus d'île. Si on ne fait pas la paix, nous lutterons avec toutes nos armes!"
Après une nuit calme, l'artillerie lourde allemande a bombardé Rusdorf. Rusdorf, petit village frontière, se trouve à deux kilomètres de Sierck, lequel eut plusieurs fois les honneurs du communiqué.
Un pacte d'assistance mutuelle soviéto-letton a été signé. Les pays baltes se trouvent placés, désormais, sous la dépendance militaire de Moscou.
La ville de Varsovie est morte. Et, au milieu des ruines, le Fuhrer a assisté au défilé de ses troupes.
L'amiral allemand Raeder informe les Etats-Unis que le paquebot "Iroquois" sera coulé.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire